Histoire de la greffe de cheveux

 

La première mention de traitement chirurgical d'une calvitie a été trouvée dans un ancien traité médical égyptien, nommé "Ebbers Papyrus". Il n'y est pas mentionné si cela a été un succès.

 

 

 

 

 

La première vrai équipe à expérimenter la transplantation capillaire venait d'Allemagne. 

En 1822, le Dr Carl Unger demande à son élève le Dr Johann Dieffenbach d'expérimenter sur lui-même une auto-greffe de cheveux de la tête : il les implante dans son bras et c'est une réussite.

En 1914, un autre médecin allemand, le Dr Franz Crusius, tente une transplantation de cils à partir de cheveux.

Le vrai grand pas en avant de la greffe de cheveu eut lieu grâce aux Japonais :
   - 1930 : Dr Sasagawa revisite la méthode du Dr Dieffenbach
   - 1939 : Dr Okuda exécute une greffe par la technique des "punchs" dans le cadre d'alopécie traumatique
   - 1943 : Dr Tamura expérimente la transplantation de poils pubiens
   - 1953 : Dr Fujita corrige des sourcils chez des lépreux

A partir de 1952, la transplantation capillaire devient accessible pour les patients grâce au Dr Norman Orentreich ( USA,New York). Ce docteur met en évidence le principe de "DONNEUR DOMINANT", c'est à dire que le cheveu garde les propriétés de la zone d'où il vient et ne prend pas les caractéristiques de la zone où il est réimplanté.
En 1959, il publie ce principe dans un article scientifique.
Il invente la méthode d'extraction par punch : un greffon de 20 à 40 cheveux était prélevé par un punch de 4mm.
Les grands désavantages étaient :

• des petites séances de 50 à 100 greffons seulement, implantés dans la zone receveuse
• une grande distance entre les greffons (pour ne pas interférer avec la circulation sanguine locale)
• une détérioration de la zone donneuse

Et donc un aspect de champs de poireaux ou de cheveux de poupée et la nécessité de répéter les séances plusieurs fois.
Cette méthode a été utilisée jusque dans les années 1970.

 

Dans les années 1980 et début 1990, la technique de la bandelette arrive.
Un lambeau de peau est retiré dans la zone arrière du crâne et est ensuite découpé en mini-greffons : 4 à 12 follicules (de 1,2mm à 2,5mm). Pour un effet plus naturel, la méthode était complétée par des micro-greffons de un à quatre cheveux (de 1mm à 1,5mm) qui étaient mis autour du mini-greffon.
Cette méthode permettait la transplantation d'un plus grand nombre de greffons : 400 à 800 greffons.
Mais le résultat n'était pas toujours naturel et esthétique. De plus, la méthode endommageait une partie des greffons.

 

En 1988, le Dr Bobby Limmer préconise l'utilisation de microscopes stéréoscopiques pour la découpe des greffons et introduit la notion d'UNITES FOLLICULAIRES : les cheveux ne poussent pas de manière isolée mais par groupe de 1 à 4 cheveux. Plus tard, les travaux des Dr Rassman et Bernstein ont apporté une dimension mathématique à cette notion.
La découverte de l'existence d'unités folliculaires permit une meilleure compréhension et approche de la transplantation capillaire.

 

Les greffons sont découpés avec un degré moindre de détérioration et les incisions sont plus fines et plus précises.
Tout le processus est amélioré, le nombre de greffons implantés par séance est augmenté et le résultat gagne en beauté et en naturel.

 

Les 2 procédés qui respectent cette notion d' unités folliculaires sont : la FUT et la FUE.