Chez la femme

Chez la femme, les causes de la chute chronique des cheveux ne sont pas complètement connues.

Diverses causes peuvent être retenues :

• l'âge : dès 25-30 ans, la densité et le diamètre des cheveux peuvent diminuer.
• l'histoire familiale : dans 70 à 80% des cas, il y a des antécédents familiaux de chute de cheveux chroniques. Mère, grand-mères, tantes, père, grand-pères, oncles peuvent être concernés.
• un changement hormonal : les oestrogènes assurent une protection envers les hormones mâles.

En effet, la femme produit également des hormones mâles, même si en moindre quantité que l'homme. Les oestrogènes représente un anti-dote qui empêche les hormones mâles de raccourcir les cycles du follicule pileux et évite ainsi son épuisement.

Concernant un changement hormonal, voici quelques situations :

• au moment de la grossesse : la forte imprégnation d'oestrogènes dans le corps empêche les cheveux de passer en phase télogène et les empêche ainsi de tomber. La chevelure est souvent plus abondante pendant la grossesse. Après l'accouchement, la situation hormonale se rétablit et les oestrogènes reviennent à une valeur normale, plus basse. Les cheveux qui en avaient été empêchés, rentrent en phase télogène, suivi 2 à 3 mois plus tard par une chute importante des cheveux, appelée scientifiquement : Effluvium post-partum.
• au moment de la ménopause : les hormones mâles baissent mais les hormones féminines baissent aussi et même plus encore. Ce déséquilibre peut provoquer chez les femmes génétiquement prédisposées, une influence néfaste des hormones mâles qui peut se manifester par une chute accrue de cheveux ou un léger affinement du calibre des cheveux.
• le syndrome des ovaires polykystiques : cette maladie endocrinienne bénigne engendre une augmentation de la production des hormones mâles par les ovaires dont un des symptômes, du moins chez chez les femmes génétiquement prédisposées, va être la chute des cheveux.

II existe des différences entre la femme et l'homme :

• Une femme ne sera jamais complètement dégarnie comme un homme peut l'être.
• Les zones concernées par la chute des cheveux ne sont pas tout à fait les mêmes, chez la femme : la ligne frontale est généralement préservée.

L'échelle de Ludwig permet la classification de l'alopécie chez la femme.

L'ECHELLE DE LUDWIG